Le #ChroniqueTaPAL de Août/Septembre 2017
Allez, on reste régulier, voici le retour de la PAL ! Après les PALs de Janvier/Février, Mars, Avril, Mai et Juillet… Voici après deux mois sans PAL, celle d’Août/Septembre ! Toujours en partenariat avec Suiginto du blog MangaClamp je réalise donc chaque mois ce défi : le #ChroniqueTaPAL. Du moins j’essaie. Et rien de plus simple : il suffit de chroniquer ce qui a été lu dans le mois écoulé, en indiquant les éventuels TOP ou FLOP. Je me focalise sur les mangas donc. Plus tard j’ajouterai peut-être des anime.
N’hésitez pas à faire de même avec vos mangas et à le partager avec le hashtag ci-dessus 😉 C’est toujours cool de voir qui lit et qui a aimé quoi !
La PAL de Août/Septembre ça donne quoi ? On rattrape le retard et on se met à jour !
Des TOP en veux-tu en voilà !
Je ne présente plus cette série mais le 10e volume de My Hero Academia est vraiment exceptionnel ! Pourquoi ? Car on a une grosse avancée du côté des super-vilains et enfin un certain personnage entre en action ! Le tout en clôturant l’arc du camp d’entraînement en pleine montagne. Et puis bien sûr, sur ce tome, on frôle avec la frontière de ce qu’est la justice. La faire soi-même ? La respecter et rester en retrait ? Agir ? En somme beaucoup de questions, et certaines morales ! Le tout servi une nouvelle fois par du dessin et de l’action au top !
La narration est particulièrement prenante au fil des tomes. Foncez si vous aimez l’anime, totalement ! Et cette fois on se focalise beaucoup sur Katsuki, ce qui n’est pas plus mal : l’un des rares élèves où la frontière avec le Mal n’est pas loin peut-être. Ou alors de la fierté mal placée ? Bref, j’ai adoré et j’ai hâte d’avoir le prochain qui a une couverture qui décoiffe !
Je parlais de frontière entre Bien et Mal, entre justice personnelle et Justice tout court. Eh bien sachez qu’un petit spin-off sur MHA a débarqué chez nous. Vigilante – My Hero Academia Illegals est cette série où on remet plus ou moins en question certaines valeurs de la série principale. Du moins c’est ce qu’on croit. Mais plusieurs fois dans la série principale on parle de certains élèves, ou anciens élèves n’ayant pas réussi à devenir des super-héros. Pourtant, eux aussi rêvent de rendre service.
Et si c’était faisable ? Des justiciers dans l’ombre donc ! Ce spin-off nous l’offre en nous présentant trois personnes qui décident d’œuvrer de leur côté, sans autorisation, pour coincer certains malfaiteurs ou mettre un terme à quelques larcins ! Le design est bien proche de la série originale, ce qui est agréable ! Et fait même intervenir des super-héros comme Eraser Head ou AllMight. Un bon premier tome en tout cas dont on attend avec curiosité la suite !
S’il y a bien une autre série, dérivée d’une série connue qui me plait de plus en plus, c’est bien de Boruto – Next Generation dont il est question ! Le second tome continue sur sa lancée du premier en nous démontrant à quel point l’univers de Naruto a pris un ton plus moderne. Mais tout en gardant l’âme ninja ! Le fils de Naruto, Boruto, lui ressemble d’ailleurs beaucoup plus qu’il ne le croît.
Et les « nouvelles technologies » liées au monde ninja, ainsi que le nouveau « méchant » en lien avec l’un des derniers de Naruto font qu’on prend plaisir à lire et découvrir l’histoire de Boruto. Et puis dans ce second tome, il y a la suite de l’examen des ninja ! On voit aussi à nouveau en action Naruto et les autres Kage ! Autant dire qu’on en prend plein les mirettes dans ce volume et qu’on attend le prochain avec envie !
Une autre série me passionne à nouveau. Pourtant, elle n’est pas récente, bien au contraire. Mais le 5e volume de Gunnm – édition originale, édité par Glénat, me replonge plusieurs années en arrière. Quand je découvrais la série, en l’empruntant à la médiathèque de ma ville. À l’époque donc, ce n’était pas la même traduction. La nouvelle, je dirai que je la trouve moyenne. Mais bon… Quand on a été habitué à l’ancienne, dur de se faire totalement à la nouvelle qui parfois semble bancale.
Par contre, l’histoire, la narration, les dessins… Tout m’avait manqué ! Et ce tome continue de faire évoluer rapidement l’histoire. On prend plaisir à voir évoluer Gally, mais on prend surtout un bien fou à redécouvrir l’univers. À la base j’achetais cette édition pour faire découvrir la série à mon chéri. Au final, je suis tout autant contente que lui. Un bon manga SF en même temps, ça ne se refuse pas ! On se tourne à nouveau vers sa quête et son amnésie. Vivement la suite.
S’il y a une autre série qui continue de me tenir en haleine c’est bien celle de Chihayafuru. On en est au tome 21 et pourtant… L’auteur arrive à nous offrir toujours plus de belles planches. Et de jolis rebondissements. Mais Chihayafuru n’est pas un manga d’action, au contraire. Autour du jeu du karuta, on nous dépeint des personnages qui gagnent en charisme. Ainsi Taichi décide enfin de s’affirmer et tente les qualifications pour devenir Maître. Mais c’est aussi le Docteur Harada qui se révèle.
Ce dernier, rêvant depuis toujours à cette idée d’être maître, tient bon et se qualifie ! Chihaya comprend quant à elle, qu’elle n’est pas si loin que cela du niveau des Maîtres et Queen actuel de par son ressenti. En somme, Taichi et Chihaya commencent à prendre en charisme, rejoint par un Arata qui avance enfin. Tout se passe en pensées et lors de la narration. Mais les expressions des nos héros achèvent de nous séduire et de nous faire retenir notre souffle ! Vivement le tournoi pour savoir qui affrontera les tenants du titre actuel !
Ma belle surprise de cet été, vu que j’ai pris du retard dans mes lectures, ce fut une nouvelle série. Le chant des souliers rouges m’a fait une très forte impression. Je compte en faire un article dès que j’aurai lu le 3e volume d’ailleurs. Je ne me souviens pas avoir lu les autres séries de l’auteur : Un bus passe et My girl. Mais en lisant Le chant des souliers, j’en ai eu l’envie si elles sont aussi évanescentes que cette dernière. Disons que le sujet n’est pas facile, mais tout est géré avec légèreté.
Le héros, après une rencontre plus jeune, va se trouver en possession de chaussures de flamenco pour filles. Ayant échangé sa paire de basket avec une fille sur le toit de leur collège. Une inconnue par ailleurs. Mais arrivé au lycée, l’obligation d’être dans un club, le pousse à se tourner à nouveau vers ces chaussures. Ainsi que sa petite sœur, qui revient habité parmi eux. Le club qu’il trouve est fermé, mais rouvre finalement grâce à la passion d’une vieille dame en difficulté financièrement… En somme, cette série c’est une découverte du flamenco, entremêlée aux choix et aux pensées des héros. Une série au dessin envoutant par ailleurs… Je recommande.
Des suites toujours aussi bonnes !
Après la pluie est une poésie à lui tout seul par le sujet abordé. Et la façon dont il l’est surtout. Une lycéenne, qui s’amourache d’un quarantenaire pour qui elle travaille. On pourrait presque croire à une simple plaisanterie, et pourtant… Elle s’accroche et tente par tous les moyens de lui envoyer ses sentiments. Lui-même ne comprend pas vraiment comment il peut plaire ainsi. Tellement qu’il fait même des transpositions de certaines situations. Il s’y revoit en effet à l’époque au même âge, et plus trop aujourd’hui.
Mais c’est sans compter sur Akira qui y croit dur comme faire, ne semblant pas se préoccuper du qu’en dira-t-on… Encore moins quand l’un de ses collègues découvrent son amourachement… Ce dernier joue avec elle, mais elle, n’en a cure. Une chose lui passe en tête : que son patron accepte ses sentiments. Une belle histoire sur un amour un peu tabou et jouant des convenances… La fin du tome nous offre d’ailleurs un cliffhanger intéressant, vivement la suite !
Cette fois je vous embarque à bord d’un conte car c’est définitivement bien de ceci dont il s’agit avec le second volume de L’Enfant et le Maudit. Le premier tome en donnait l’apparence, de la narration en passant par le dessin. La suite le confirme. Le coup de crayon est toujours aussi intemporel en jouant sans arrêt avec le noir et blanc et les ombres. Détails cachés, action renversante, expressions percutantes… Ce titre est un vrai bijou.
Et surtout ce nouveau tome s’enfonce un peu plus profondément dans les origines de la malédiction maintes fois citées et racontées. Il joue étrangement avec nous. Et si les maudits n’étaient pas ceux qu’on croyait ? On avance également beaucoup à propos de Sheeva qui ne semble pas encore condamné alors qu’elle a fini par être en contact malgré elle avec une créature… Quel destin l’attend ? Quel est son rôle ? Le professeur arrivera-t-il à la protéger encore jour après jour ? Autant de questions dont on attend les réponses !
Et si on parlait un peu histoire ? Pas du même genre que pour le titre précédent, mais tout aussi passionnant quand même. Oui je vous parle ici du tome 3 de Pline que j’ai dévoré. On continue de suivre le quotidien de Pline, qui ne cesse sa recherche des choses étonnantes. Ce volume flirte d’ailleurs pour beaucoup avec le fantastiques, nous dépeignant de façon réelle des légendes qu’on nous raconte.
Pline étant de santé fragile, il décide de s’éloigner de Rome, très polluée. Il se dirige ainsi vers Pompéi et ses alentours, cherchant une source thermale en guise de cure. Et c’est là qu’on nous narre les jours qui précéderaient une éruption volcanique ainsi qu’une pêche miraculeuse. Une éruption qui menace même peut-être Pline et son groupe… Ce volume est une nouvelle fois très réaliste et dans le détail. On se croirait face à de la fresque. Mention spéciale au chapitre vu à travers les yeux et la hauteur d’un chat ! J’ai hâte d’avoir le prochain en main pour savoir ce qui attend réellement Pline.
Il existe toute sorte d’histoire, la romance en fait partie. Le 26e tome de Sawako en est un bon exemple. La mangaka continue son exploration des sentiments amoureux et adolescents à travers des personnages toujours aussi attachants. Et le couple Kazehaya/Sawako a connu son premier véritable obstacle. La jeune fille souhaitant finalement tenter une université située à Hokkaido. Et cette dernière, indirectement se rapproche de Kurumi qu’elle aide à réviser. Une amitié saine semble enfin se mettre en place entre elles !
Chizuru accepte son rôle de bosser au restaurant et de soutenir Ryu à distance. Mais c’est bien du côté d’Akane où tout évolue. La jeune fille, en plein doute semble de plus en plus touché par la gentillesse de Pin, leur professeur de l’encourager. La plus mature du groupe est au final celle la plus en difficulté. Où vont donc mener les choix qu’ils font ? Les rêves et les espoirs s’entrechoquent aux faux pas… Rendez-vous dans le 27e volume pour en apprendre d’avantage !
Ce n’est pas vraiment une suite et pourtant… Je m’étais procurée il y a un an maintenant les cinq premiers volumes de Blue Morning. Résultat, en août et septembre je me suis penchée dessus.
Donc à présent ça devient l’attente d’une suite avec impatience. On se situe dans un Japon à la sortie du système de Damyo et pourtant… Les jeux de pouvoirs sont importants. C’est là que notre héros Akihito met les pieds. Dirigé par un intendant, Katsuragi, froid avec lui, petit à petit Akihito éprouve un sentiment fort. L’auteur qui n’en a pas l’habitude entremêle ainsi manipulations politique et romance tabou, un très bon boy’s love dont elle a le secret ! Deux autres volumes sont déjà sortis.
Quelques fins et one-shot plutôt fun !
Vous l’aurez compris, pas de FLOP pour moi cette fois. Rarement il y en aura d’ailleurs. Bref, je vous propose de parler un peu du dernier tome bonus de Daytime Shooting Star ! Mais si, souvenez-vous, j’en avais parlé dans une PAL avant l’été ! Un shojo bien sympathique, au dessin assez classe et à l’héroïne plutôt étonnante. Suzumé, campagnarde, montait en effet à la capitale pour entrer au lycée.
Plutôt en décalage avec ses camarades, elle s’était amourachée de l’un de ses professeurs avant de finir par faire craquer un camarade de classe. Ce dernier pourtant « allergique » aux filles. Bref, certaines situations cocasses avaient eu lieu, pour un final vraiment cool. Ce tome bonus permet de revenir sur certains personnages et certains passages. Un chapitre dix ans après est d’ailleurs très agréable à lire. Un bon moyen de clôre la série si vous l’avez aimé et de saluer une dernière fois tous ces personnages.
En tome 1, suite à Blue Morning ci-dessus, je vous propose cette fois une nouveauté qui date de mai maintenant : Fire Force. Je pense que pour beaucoup vous aurez reconnu le coup de crayon. Pour les autres, sachez juste que l’auteur est connu en France pour sa série précédente : Soul Eater (ré-éditée d’ailleurs chez Kurokawa en ce moment).
Ici, pas de shinigami ou autre, mais des personnes ayant un rapport très étroit avec le feu et les flammes. Certains peuvent d’ailleurs les manipuler à certains niveaux. Ces personnes se regroupent dans des « casernes » de pompier et lutte contre un phénomène qui a pris de l’ampleur au sein de la population. Il s’agit de la combustion spontanée humaine. Les personnes qui s’embrasent, semblant perdre l’esprit alors et mettre le feu partout autour d’elles.
Les brigades interviennent pour sauver l’âme de ces personnes et sécuriser les lieux. Notre héros est donc un apprenti brigadier, au passé difficile semble-t-il de ce qu’on aperçoit ! Bref, dès ce tome on est dans l’action et l’intrigue. Reste à me procurer les suivants, mais ça sent le bon shonen déjà !
Et pour terminer cette jolie #ChroniqueTaPAL au final, je vous propose un one-shot qui a fait grand bruit cette année à sa sortie : Our summer Holiday. Sortie en juin, ce titre était de circonstance. Pourquoi ? Parce qu’il se passe en été bien sûr. Mais même sans ça, c’est le genre de lecture à emporter partout et qu’on peut lire partout. On suit deux adolescents, dans la même classe. L’un est fils d’une mère qui écrit des light-novels, l’autre est une jeune fille qui vit seul avec son petit frère dans une vieille baraque à l’abandon.
Ils vont se créer des souvenirs bien à eux cet été-là, alors que pourtant des choses néfastes sont présentes. Petit à petit on comprend qu’en réalité Rio, l’héroïne ment, dans l’espoir de rester avec son petit frère. Leur père les ayant clairement abandonné. Natsuru quant à lui star de foot va finir par s’attacher à eux et les aider, jusqu’à la macabre découverte… En somme ce titre est à la fois doux, sucré mais aussi amer de par sa chute. Le dessin quant à lui finit de nous transporter dans l’innocence de ces deux jeunes enfants…
Voici donc ma dernière PAL lue ! Je n’ai pas pu faire de #ChroniqueTaPAL en août ou septembre, faute de temps et congés, donc au final j’ai regroupé à nouveau deux mois ensemble. Je vous invite à votre tour à partager vos lectures, à commenter aussi, bref. Et à utiliser ce hashtag #ChroniqueTaPAL surtout !
Merci ! 🙂 Et rendez-vous au mois prochain pour la prochaine PAL !