Un simple monde par Mari Yamazaki

Un simple monde
Éditeur : Pika (Pika Graphics)
Auteur : YAMAZAKI Mari
Date de sortie du volume : 18/10/2017
Nombre de volumes : 1 (fini)
Prix : 15 €

 

Résumé

Mari Yamazaki est l’une des auteurs japonais de bande dessinée qui a le plus voyagé dans sa vie. Que ce soit en Italie, en Syrie ou au Brésil en passant par les îles Tuvalu, l’auteure de la célèbre série Thermæ Romæ s’imprègne de l’ambiance qui l’entoure et croque la vie quotidienne des habitants. Dans Un Simple Monde, elle capte avec justesse et sensibilité des bribes d’histoires où il est question de l’attachement à son pays, à sa famille, à sa culture… Des histoires toutes singulières mais qui touchent à l’universel et nous rendent le monde si proche.
(Source : site de l’éditeur)

Critique d’Un simple monde

Pour ceux qui connaîtraient l’auteur, ce titre est à mettre dans votre collection. Pour les autres, c’est un excellent moyen de vous familiariser avec le travail de Mari YAMAZAKI. Car ici on y retrouve tous ses ingrédients fétiches. C’est une mangaka qui a énormément voyagé, mais surtout qui a fait une partie de ses études en Italie. Ce qui est assez original par rapport aux autres mangakas. Résultat, son coup de crayon paraît parfois un peu occidentalisé et pourtant… Il reste très asiatique et japonais.

Un simple monde ne fait pas exception, même si ici elle joue avec les cultures. Et qu’ainsi elle nous offre véritablement un trait physique et culturel fort. C’est sa marque de fabrique. Le titre est séparé en 6 chapitres distinct et unique, chacun représentant même un pays et un pan culturel. Les pays à l’honneur sont l’Italie, la Syrie, les États-Unis, Tuvalu (Polynésie), le Brésil et le Danemark. Autant de pays que l’auteure semble avoir découvert lors de ses différents voyages. Et elle en ressort une sorte de carnet de voyage vraiment agréable à lire.

C’est simple, à travers les yeux et le quotidien de chaque personnage, Mari YAMAZAKI fait ressortir un pan culturel intéressant de la culture visée. Et de la même manière, elle arrive à créer un fil conducteur entre chaque chapitre, grâce à de jolies références bien placées. Par exemple, dans l’un des chapitres on aperçoit un photographe. Eh bien elle arrive à replacer l’un de ses albums dans un autre chapitre.

Et c’est autant de clin d’œil à chercher et trouver au sein de ces petits chapitres d’une vingtaine de page environ. Et en même temps, elle se permet de questionner le lecteur. À chaque pays sa morale ou sa réflexion, mais tout en gardant en plan principal l’amour et ce qui gravite autour (amitié, famille…). Ce qui au final nous fait passer un bon moment. Car c’est là, la force de Mari YAMAZAKI et la visibilité de son titre : des thèmes universels, des dessins qui font mouche, des décors immersifs…

Conclusion

En réalité, cette mangaka touche par son honnêteté et la justesse de ses personnages. Aucun n’est trop, au contraire tout est juste. Le dandy fidèle à lui-même, l’italien à la recherche de l’amour, la mère de famille danoise… Même la polynésienne reste fidèle à ses us et coutumes tout en ayant un fort caractère. Pas de demi-mesure, mais en même la réalité c’est cela aussi. Donc pas de fioriture 😉 Bref, un titre à mettre entre toutes les mains. Un volume unique aux histoires diverses, que demander d’autres ? Et Pika a fait un joli travail. Rien à dire !

Je n’en dirai pas plus de peur de spoiler, mais n’hésitez pas à donner votre avis si vous l’avez lu ou à commenter tout simplement 😉

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