Je peux entendre l’océan, jolie tranche de vie
Je peux entendre l’océan
Format : film
Studio d’animation : Studio Ghibli
Réalisateur : Tomomi MOCHIZUKI
Musique : Shigeru NAGATA
Direction sonore : URAGAMI Yasuo
Direction photographique : OKUI Atsushi
Character Design : KONDŌ Katsuya
Oeuvre originale : Je peux entendre l’océan de HIMURO Saeko
Genre : Animation, Tranche de vie, Romance lycéenne
Date de sortie (France) : Février 2020 sur Netflix (année de diffusion 1993)
Synopsis du film
Suite au divorce de ses parents, Rikako Muto, une jeune lycéenne originaire de la ville Tokyo, doit suivre malgré elle sa mère qui vient s’établir dans la petite ville de Kōchi. Rikako Muto arrive au lycée en cours d’année scolaire et dès son arrivée, elle est remarquée par Yutaka Matsuno qui la présente à son meilleur ami : Taku Morisaki.
L’ambiance méridionale et provinciale de Kōchi est très différente de la capitale Tokyo et la jeune Rikako a bien du mal à s’intégrer dans sa nouvelle classe.
(Source : Site StudioGhibli.fr)
Critique de Je peux entendre l’océan
Ah j’ai enfin vu ce fiiiiiilm ! Je l’ai enfin vuuuuuuuuu !
Bref vous l’aurez compris, je suis contente ! C’est le seul film du studio que je n’avais toujours pas vu. On a en effet jamais eu de sortie au cinéma en France, et ma recherche de dvd/blu-ray, même lorsqu’ils ressortaient tous, avait fait chou blanc. Les rares versions que je trouvais étaient en streaming ou téléchargement illégal, souvent en anglais, ou version originale sans sous-titre. Impossible donc de mettre la main sur une version française.
Alors joie j’ai été d’apprendre que Netflix allait le sortir sur sa plateforme. Je me suis empressée de le regarder, et avec le chéri en prime. Cela dit 1h12 cela se regarde vite et ça se cale facilement dans une soirée 😀 Et j’ai passé 1h de plaisir. J’ai apprécié du début à la fin. La narration déjà, avec le héros principal qui raconte ce qu’il s’est passé, sa rencontre, leur quotidien, ce qui l’a mené à ce qu’il fait aujourd’hui… Cette narration, cela apporte une certaine fraîcheur vraiment sympathique, qui nous transporte doucement.
Ensuite le découpage de l’animation est pertinente : on sent la patte années 90, du fait que par moment, on fait des focus image en abîme. Puis on enchaîne. Cela crée comme un maillage intéressant, qui change radicalement avec ce qu’on fait aujourd’hui et qui pourtant, fonctionne. Je n’ai pas trouvé cela dérangeant, au contraire, ça ajoutait au rythme du récit. L’animation est vraiment fluide d’ailleurs, et le chara-design, différent des Ghibli habituels, plutôt chouette.
Cela se rapproche des Ghibli mais tout en étant bien différencié. Et surtout on prend plaisir à découvrir le quotidien de ces jeunes vivant à Kochi. On nous offre aussi le contraste Tokyo (Capitale) et Kochi (Province) et en même temps, vu la période, cela ne choque pas. C’est fidèle et cela nous rappelle quelques souvenirs. Et découvrir les premiers émois amoureux maladroits de Taku, c’est beau. On se laisse aller à sa vision, sa vie et on passe les jours à ses côtés.
Conclusion
Vous l’aurez compris je pense mais moi j’ai adoré. Cela faisait tellement longtemps que je rêvais de le voir, j’ai été rassasié. Un bon film feelgood, tranche de vie qui nous transporte agréablement sur Kochi et dans le quotidien et qui change des autres films du studio.
Si vous êtes fan du studio, alors il devrait vous plaire, si vous ne connaissez pas du tout, à mes yeux il est tout public et c’est vraiment ce point qui est chouette. Et si vous n’êtes pas très Ghibli (Miyazaki/Takahata) alors je pense que vous en aurez pour votre envie. Il est vraiment à part pour moi dans la filmographie du studio et ce serait dommage de passer à côté !