Strange Fruit, suite et fin d’un thriller surprenant
Strange Fruit
Éditeur : Doki-Doki
Type : Seinen
Auteur : ASADA Atsushi
Dessin : ISHIKAWA Tatsuru
Date de sortie du 1er volume en France : 21/08/2019
Date de sortie du 1er volume au Japon : 26/12/2015
Nombre de volumes : 4 (série finie)
Prix : 7,50 €
Synopsis / Résumé
Le trio Tsubaki, Mika et Moeko découvre avec stupeur que leurs mouvements étaient épiés dans toute la ville !
Soudain, Mika et Moeko disparaissent sans laisser la moindre trace. Restée seule, Tsubaki se met à leur recherche… À quoi servent ces galeries souterraines au cœur de la forêt ? Et qui sont les hommes qu’elles y découvrent ? Le mystère s’épaissit chaque jour un peu plus…
La vérité sur la disparition de la petite Anna il y a 10 ans éclatera-t-elle enfin ?
(Source : résumé du tome 3 sur le site de l’éditeur)
Voilà un an maintenant que Tsubaki, Mika et Moeko, trois amies, enquêtent sur le mystère de la disparition de la petite Anna Yamazaki qui hante leurs esprits. Désormais, tous les soupçons portent sur le professeur Miyamoto et ses étranges activités, lui qui n’est autre que le propre père de Moeko. Quels terribles actes ont été perpétrés durant l’enfance des lycéennes ?
(Source : résumé du tome 4 sur le site de l’éditeur)
Critique des tomes 3 et 4 de Strange Fruit
Voici venir la fin tant attendue de ce thriller plutôt sympathique. Souvenez-vous, je vous en avais déjà parlé en août dernier avec la sortie simultanée des deux premiers volumes !
Depuis les deux derniers volumes sont sorties, car comme annoncée, la série fait bien 4 tomes, ni plus ni moins. À la fin du volume 2, on nous avait laissé en plein cliffhanger laissant un indice assez important sur le pourquoi ce titre. Avec le volume 3, on continuait dans certaines révélations et surtout avec un focus sur la fille du magna de l’immobilier !
On comprend nettement que cette dernière est une vraie sadique, maso sur les bords et particulièrement timbrée. On comprend aussi très vite qu’elle a de bons intérêts à essayer d’en apprendre également sur ce qu’il s’est passé il y a dix ans, tout en la voyant tourner autour de Tsubaki de façon plutôt malsaine. La scène avec la baignoire par exemple est plutôt tordue. On sent qu’elle sait quelque chose, qu’elle le cache ouvertement et qu’elle joue avec Tsubaki, laissant croire des révélations qui peinent à venir pourtant.
Le volume 3 était réellement une belle transition entre le tome précédent où cela s’accélère, et surtout le dernier où on a enfin la révélation du passé dans son ensemble ! D’autant que durant le tome 3, les deux amies de Tsubaki disparaissent soudainement, sans laisser de trace. Cette dernière décide alors d’y aller franc-jeu et se rend là où toutes les réponses devraient se trouver : chez le magnat de l’immobilier. Et là… Elle va faire la rencontre du père même de Moeko, l’une de ses amies qui va tout révéler.
Un fardeau aussi fort pèse à partir d’un moment, et le seul moyen qu’il ait trouvé est de s’épancher et là… Les révélations vont bon train ! On comprend en effet pourquoi les filles agissent bizarrement, on saisit qu’elles ont peut-être bel et bien un rapport avec le meurtre d’il y a dix ans et tous les faux-semblants tombent les un après les autres ! Le tout mis en lumière par un dessin particulièrement bon, nerveux et efficace. Les jeux d’ombres sont suffisant et ajoutent à chaque scène.
Et la fin… La fin est largement suffisante ! J’aime bien ce genre de fin en deux temps, car il n’y a rien de tel pour un bon thriller, ce que cette série est au final.
Conclusion
Vous l’aurez compris. Pour moi, cette série en 4 volumes uniquement chez Doki-Doki fonctionne très bien. Car l’histoire tient la route avec ses rebondissements et son action. Parce que la révélation finale est à la hauteur de ce que l’on imaginait et la fin est largement satisfaisante.
Car oui, souvent quand une série est courte, la fin ne suite pas, ici c’est très bien comme elle, en deux temps. Ensuite petit salue au dessin qui est vraiment chouette au final et beaucoup plus expressif que ce que l’on aperçoit sur la couverture. Oui, je l’ai déjà dit dans mon précédent article, mais je préfère le mentionner à nouveau !