[Anime/Manga] Servamp : le mythe vampirique revisité façon 7 péchés capitaux !
Et si on sortait des sentiers battus pour découvrir le vampire autrement ? C’est ce que vous propose Servamp. Avec la rencontre entre un lycéen lambda et le vampire de la paresse qui est un vrai tire-au-flanc. Une association improbable qui va pourtant faire des étincelles au sein d’une guerre civile… entre vampires. Action, amitié, rivalités… Découvrez une série qui surprend de plus d’une manière !
Mythe du Vampire et 7 péchés capitaux : un combo qui marche !
Avant de parler à proprement dit de Servamp, il est nécessaire de faire un point sur sa thématique principale. On connait tous le mythe du vampire, le plus célèbre étant bien sûr celui de Dracula, avec son histoire particulièrement horrifique. Avec lui s’initiait une première vague d’histoires sur le sujet où l’on mettait le vampire sur le devant de la scène… fantasmagorique. Car oui, ces derniers ne supportant pas la lumière du jour, on les décrivait essentiellement comme des êtres sanguinaires vivant la nuit, limite fantomatiques. Le film Entretien avec un vampirele démontrait bien, surtout avec le personnage de Lestat. Un seul tabou subsistait : ne pas transformer d’enfant. Et c’est à ce moment-là notamment que les célèbres préjugés selon lesquels les vampires craignaient l’eau bénite, l’ail, les crucifix, et qu’il fallait les tuer à coup de pieux en bois en plein cœur apparurent !
Mais depuis quelques années, ce mythe classique du vampire a évolué. Bien souvent désormais celui-ci peut vivre au grand jour ! Eh oui, ce bon vieux vampire est devenu plus résistant, notamment à la lumière du soleil. Il suffit de voir la saga Twilight pour s’en rendre compte, avec les Cullen qui par ailleurs ne se nourrissent que de sang animal. Idem dans le comics American Vampire (chez Urban Comics). Une nouvelle souche de vampire émerge : plus puissante, et résistante à tous les artifices ou presque qui permettaient jadis de s’en débarrasser (mais rassurez-vous, toujours aussi sanguinaire !).
Et bien Servamp, c’est encore une autre façon de revisiter le mythe du vampire tant célébré à travers le monde !
Pourtant niveaux mangas, on a déjà vu de nombreuses séries exploitant le mythe du vampire. Dans Vampire Knight, bien qu’affaiblis par le soleil, ils pouvaient déjà se déplacer à la lumière du jour, tout en gardant les caractéristiques de base (se nourrir de sang ou assimilé, craignant quelque peu l’eau bénite, la mort par un pieu dans le cœur…). Et bien d’autres séries reprenaient également, plus ou moins, certains aspects vampiriques : Hellsing,Sennen no Yuki, Vampire Chronicles, Blood Lad…
Mais Tanaka STRIKE change la donne totalement. Il nous en offre une version toute personnelle, car il ne se focalise plus seulement sur le vampire lui-même. Il lui ajoute une relation particulière avec un humain et une affiliation à l’un des sept péchés capitaux. Et c’est bel et bien là LE sujet de la série au final. Il n’existe ainsi que sept grands vampires, créés par un homme au passé encore bien mystérieux (leur « père »). Et tous sont caractérisés par leur défaut : gourmandise, acédie (ou paresse), orgueil, luxure, avarice, colère et envie… Auxquels va se greffer un petit nouveau : la mélancolie. Et c’est à partir de là que l’histoire part en vrille…
Servamp ou la danse mortelle des péchés capitaux
Shirota Mahiru, est un lycéen qui semble mener une vie tout à fait banale. On apprend néanmoins assez vite qu’il est plutôt manuel, qu’il vit seul avec son oncle pas souvent présent, et qu’il a un sens de la justice plutôt exacerbé. Par bonté d’âme, il sauvera un petit chat noir semblant mourir de faim dans la rue. En le recueillant et en lui donnant un nom, Kuro, il ne s’attendait certainement pas à faire en réalité entrer chez lui un vampire, un « servamp » même : celui de la paresse.
Par la force des choses, Mahiru va se retrouver embarqué dans une situation qui le dépasse : il se liera malgré lui avec Kuro, devenant ainsi son maître, avant de se lancer dans une sorte de conflit entre servamp initié par un inconnu pour les sept d’origine, qui s’avèrera être le vampire de la mélancolie. Ils s’apercevront alors qu’ils ne peuvent plus s’éloigner l’un de l’autre sans effet néfaste pour eux… car leurs âmes sont à présent liées.
Mais les inquiétudes et la justice morale qui dirigent Mahiru vont poser quelques problèmes pour gérer Kuro, ce qui va le mettre dans une situation difficile. D’autant qu’il fera la rencontre d’autres servamp et de leurs maîtres, chacun arborant des caractéristiques propres à son péché : la paresse pour Kuro implique qu’il traîne la patte sans arrêt, rechignant à se bouger les fesses et à combattre, la luxure ne cesse de vouloir se déshabiller et exhiber son corps superbe, l’orgueil se comporte de façon hautaine, tandis que le vampire de l’avarice essaie d’obtenir ce qu’il recherche depuis des décennies, quitte à se salir les mains. Chacun personnalise donc à merveille son péché, et tire son pouvoir de ce dernier. Un pouvoir qui se matérialise par ailleurs en fonction de l’imagination du maître. Ce qui peut aller du simple balai, au fouet, en passant par un cercueil, etc.
Ayant fait ce dossier pour Journal du Japon, je vous invite à lire la suite sur l’article original. Par ici > l’article sur la série et l’anime de Servamp.
Et pour aller plus loin, vous pouvez suivre les sorties des nouveaux tomes sur le site des éditions Doki-Doki. Et pour plus d’informations sur la version animée, direction le site officiel de la série.
Merci beaucoup !