Giacomo Foscari, le YAMAZAKI Mari poétique
Giacomo Foscari
Éditeur : Rue de Sèvres
Auteur : YAMAZAKI Mari
Date de sortie du 1er volume : 11/09/2013
Nombre de volumes : 1 (en cours a priori)
Prix : 12,50 €
Genre : Historique
Résumé/Synopsis
Giacomo Foscari est un témoin sensible de l’évolution de deux sociétés chahutées au cours du xxe siècle : en Italie, pendant son enfance, il assiste à la montée du nazisme. Quelques années plus tard, il se retrouve jeune professeur au coeur du Tokyo intellectuel des années 60, en pleines tensions d’émancipation de la jeunesse.
(Source : Manga-news)
Critique de Giacomo Foscari
La première chose à dire, c’est qu’il est un peu passé inaperçu lors des sorties de la rentrée littéraire de septembre 2013. En fait, c’est même assez surprenant car ce titre est l’une des dernières œuvres en date de Mari Yamazaki. La mangaka est notamment connue pour le célèbre Thermae Romae. Mais la surprise vient du fait qu’il soit sorti chez un petit éditeur. Un éditeur jeunesse avec Rue de Sèvres : label du fameux groupe et édition L’école des Loisirs !
En somme, j’ai appris par hasard que ce titre était sorti en cherchant d’autres œuvres de Mari Yamazaki à l’époque. Il faut savoir que tous ses titres sont sortis chez Casterman à l’heure actuelle : Thermae Romae dans la collection Sakka et PIL dans la collection Écritures. J’ai donc cherché à récupérer le livre qui curieusement n’apparaissait nulle part en librairie. Ou alors j’étais passée à côté.
J’ai dû le commander directement.
Cette œuvre, qui a débuté en 2012 et mis en pause pour cause de bouclage de Thermae Romae, reste une nouvelle fois dans l’optique d’une comparaison italo-japonaise. Pourquoi ? L’histoire débute en Italie, et se poursuit au Japon, en reprenant la vie de Giacomo Foscari, fils d’une famille aisée et chercheurs émérites.
On vit donc son quotidien, et apprécions ses comparaisons entre le Japon et l’Italie. Il recherche en effet les similitudes, et vit à sa manière en essayant d’incorporer la culture japonaise.
Ce titre est ainsi de la même lignée que Thermae Romae mais aussi totalement différent. Il est un peu comme une biographie mais dessinée. C’est assez saisissant. Pour les fans de l’auteur, on apprécie son coup de crayon toujours aussi juste, et sa recherche surtout d’une histoire cohérente par rapport à la vie dans ces deux pays !
Et ce personnage finalement haut en couleur va commencer à s’attacher au Japon à sa façon.
L’édition quant à elle ressemble assez à ce que nous offre la collection Écritures chez Casterman. Elle possède une couverture cartonnée avec rabat. Une édition propre et épurée à l’intérieur au niveau du papier et de la présentation achève le reste.
Conclusion
Rue de Sèvres semble vouloir se prédestiner vers la BD, j’ai hâte de découvrir les autres sorties qu’ils ont pu faire depuis.
Avec cette première licence en tout cas, je trouve qu’ils ont choisi un titre atypique. Si c’est là, leur leitmotiv à l’avenir, je suis vraiment curieuse de me re-pencher sur leur production
Et les fan de Mari YAMAZAKI seront séduits assez facilement, tout en étant dépaysés. Ce titre reste à la fois semblable et très différent de ce que nous a montré l’auteur jusque-là !
Son dessin est néanmoins fidèle et reconnaissable. Un assez bon premier tome qui a le mérite de bien mettre en place le contexte et les personnages de l’histoire !
Vivement le second tome, toujours absent au Japon, pour se faire un aperçu plus prononcé !
Cette chronique date de 2013.